Le ginkgo

Son nom latin ginkgo vient du chinois  ( le yin :« argent » et le  xìng :« abricot » s’assembleraient pour donner cet « abricot d’argent ».

Mais on l’appelle aussi  «arbre aux quarante écus » parce que le botaniste français M. de Pétigny l’a acheté en 1788 pour la somme considérable de 40 écus chaque pied, ou encore « arbre aux mille écus » par l’aspect de ses feuilles jaune doré à l’automne qui forment un tapis d’or à ses pieds.

Le ginkgo est un arbre de taille moyenne à grande, pouvant atteindre 20 à 30 m. Il est potentiellement immortel, n’ayant ni prédateurs naturels, ni parasites ou maladies. On en connait plusieurs qui ont plus de mille ans.
Un exemple extrême de sa résistance est le fait qu’il fut la première espèce d’arbre à repousser après l’explosion de la bombe atomique d’Hiroshima. De même, un spécimen situé à moins d’un kilomètre de l’hypocentre a survécu.

Son écorce est d’abord lisse puis devient craquelée et fissurée avec le temps, et sa couleur varie du brun au gris. Ses feuilles sont caduques. Elles sont formées de deux lobes en forme de palmes et ne présentent pas de nervure centrale. Dotées d’un pétiole, elles sont insérées sur les rameaux par petits groupes de 3 ou 4 et atteignent de 5 à 15 cm de long.

Le ginkgo est un arbre dioïque, c’est-à-dire que chaque arbre est soit mâle soit femelle. La plante arrive à maturité sexuelle entre 20 et 30 ans.

Le ginkgo est utilisé dans la médecine traditionnelle chinoise depuis l’antiquité, et aujourd’hui plusieurs études scientifiques montrent que les potentielles applications médicales de cette espèce sont variées et bien réelles.

On trouve des ginkgo aujourd’hui dans de nombreuses rues et parcs des grandes villes en raison de sa résistance à la pollution et du caractère ornemental de ses feuilles.

Ce sont presque toujours des mâles obtenus par bouturage, parce que, chez les femelles, la paroi externe des ovules en se décomposant dégage de l’acide butyrique, d’une odeur désagréable.

les feuilles du gingko

Nous avons opéré ici une sélection que chacun peut compléter :